La note de l'écrivain

Le rêve c'est bien, mais la réalité est plus nuancée, plus complexe, terreau du meilleur parfois du pire. L'histoire humaine est jalonnée de rêves aux allures de cauchemars..

Le voyage que notre famille entreprend permet sans nul doute d'être témoins privilégiés de faits souvent ignorés ou mal évalués. Quand on vit, comme le plus grand nombre, abrité par quatre murs et un toit, on a parfois peur mais on suppose que le danger ne passera pas la porte, préférant regarder par la lorgnette (le petit écran) ce qui se passe au-dehors. Le danger n'est pourtant pas dans la réalité, mais dans le fait de ne pas vouloir la voir, où d' en nier une partie, car elle n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu'elle est.

Notre gazette s'invite dans vos boudoirs chaleureux, petit moment de pause, réflexions, idées, impulsions et initiatives pour que résolument attentifs, nous nous souvenions que notre humanité tient dans notre faculté à rêver et notre capacité à transformer nos rêves en réalité. Pour le meilleur et le meilleur!

dimanche 10 novembre 2013

La mer!!! La mer!!!

Quel bonheur d'entendre les enfants joyeux crier en sortant des véhicules: "La mer!!! La mer!!!". Dès le lendemain de l'installation de notre convoi, nous avons été sur la plage de Portiragnes passer un moment de détente avec nos enfants à moitié déshabillés fesant des sauts au-dessus des vagues. La température de l'air était d'environ 25°, et la douceur du vent balayait les soucis quotidiens et caressait  nos muscles fatigués.

Au bout du chemin, la côte de Portiragnes

Le matin même profitant du calme de la roulotte, je m'étais échappée à dix mètres avec ma tasse de café, et j'observais avec calme et immobilité, les grues venues se poser en face, le vent dans les roseaux, le calme des eaux tranquilles, les crabes venus me saluer (je suis cancer), avec sur les genoux ma petite Charlotte (le chat) venue me rejoindre pour ce moment de doux ronronnement. Le murmure du vent par vagues successives, et les vagues au loin murmurant au vent , les deux mélodies s'unissant en une douce berceuse harmonieuse. Pur bonheur!


Mes amis les crabes au petit matin
Le convoi avait dû être posé en rang d'oignon sur le bord de route car l'aire de stationnement gratuite non-loin n'accueillait pas les remorques et les caravanes (seuls les camping-car y sont tolérés pour deux nuits)... Nous ne savions pas combien de temps nous pourrions rester sur cet emplacement de fortune, mais à notre grande surprise, les policiers sont passés deux fois par jour, sans nous faire la moindre remarque. Nous sommes donc restés là quatre jours, profitant de la douceur du climat, de la joie des enfants et de la beauté des lieux... Repos tranquille avant notre dernier effort de la saison: les représentations du 24 et 25 octobre, prévues à la fête des sorcières en pays Catalan.

Le convoi commence à être impressionnant...

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