La note de l'écrivain
Le rêve c'est bien, mais la réalité est plus nuancée, plus complexe, terreau du meilleur parfois du pire. L'histoire humaine est jalonnée de rêves aux allures de cauchemars..
Le voyage que notre famille entreprend permet sans nul doute d'être témoins privilégiés de faits souvent ignorés ou mal évalués. Quand on vit, comme le plus grand nombre, abrité par quatre murs et un toit, on a parfois peur mais on suppose que le danger ne passera pas la porte, préférant regarder par la lorgnette (le petit écran) ce qui se passe au-dehors. Le danger n'est pourtant pas dans la réalité, mais dans le fait de ne pas vouloir la voir, où d' en nier une partie, car elle n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu'elle est.
Notre gazette s'invite dans vos boudoirs chaleureux, petit moment de pause, réflexions, idées, impulsions et initiatives pour que résolument attentifs, nous nous souvenions que notre humanité tient dans notre faculté à rêver et notre capacité à transformer nos rêves en réalité. Pour le meilleur et le meilleur!
lundi 11 novembre 2013
Installation pour l'hiver et bilan de notre saison 2013...
Cela fait donc quelques jours que croisant l'un ou l'autre sur mon chemin et me demandant: "Alors? Bien installés?", je fais face à la question mais ma réponse tarde à venir. Je suis partagée entre la joie d'avoir pu retrouver certaines personnes appréciées et en même temps la confusion, l'agitation et la fatigue au nombre de choses à résoudre s'empare de moi et englue lamentablement dans la gadoue de mon esprit, ma bouche qui, elle, ne sait que répondre. Et oui! J'avais attendu ce moment du retour, j' avais fantasmé un retour reposant et ce fût en réalité un retour éprouvant et difficile.
Aux petits conflits et tensions avec le voisinage (qui ne sauraient tarder à se résoudre) sont venus s'ajouter des problèmes financiers (nous avons trop dépensé d'argent sur les deux derniers mois, pensant en avoir plus), ce n'est qu'en consultant nos comptes à notre retour que nous nous en sommes rendus compte, créant ainsi un trou dans notre budget qui aurait pu être évité si nous avions été plus assidus et attentifs ces deux derniers mois. Ce manque de vigilance est souvent lié à notre sur- activité lorsque nous voyageons. Il est difficile de maintenir les papiers, et les comptes en ordre à distance, alors que nous bougeons régulièrement. Nous avons du payer une contravention, (délit d'excès de vitesse pendant notre saison) en ayant reçu le courrier avec deux mois de retard, conséquence: Il faut payer, écrire une lettre de contestation pour éviter une amende majorée à 350 euros, ce n'est pas rien!
C'est alors que parfois découragés on se met à penser avec nostalgie à toutes les facilités qu'offre une vie de sédentaire, mais ça, on ne se sent pas en droit de l'exprimer car par expérience, toutes tentatives de faire des choix différents et autonomes se récompensent immédiatement par le sentiment de liberté qu'elles procurent, mais se payent souvent par l'impossibilité d'être juste entendu dans les moments plus lourds, et l'interlocuteur vous regarde en ajoutant: "Tu l'as voulu, tu l'as eu...", moins durement parfois: "C'est ton choix...", encore "Oui, mais ça doit être chouette de vivre en roulottes", aussi "Moi, je ne pourrais pas, je ne sais pas comment tu fais", "Oui, mais tu sais, ça fait rêver les gens...", quand ce n'est pas agressif (concernant souvent les enfants comme dans le cas de l'accouchement à domicile, l'instruction à domicile, la promiscuité de la vie en roulotte, le travail des enfants en saison) alors l'interlocuteur jetant le torchon: "Je ne comprends pas ces choix....", "Et les enfants est ce qu'ils vont bien?...", "Ne faites vous pas courir des risques aux enfants?", "Si il y a un accident, êtes vous suffisamment responsables...",... Bref, les choix singuliers nous poussent vers une autonomie plus grande mais souvent accentuent le sentiment de solitude. Dans les moments durs, la solitude est pesante et il faut alors chercher parfois loin, les ressources en nous-mêmes. C'est un peu comme si certains autres se réjouissaient de nos réussites, sans pouvoir toujours entendre les échecs ou plus simplement les difficultés, augmentant ainsi le sentiment de solitude et la nécessité pour nous d'être ou tout au moins paraître (cela est souvent suffisant pour calmer les peurs) complétement autonomes et responsables. (Ce que rarement l'on est).
Globalement notre saison s'est bien passée (restons positifs comme dit souvent Xavier), même si, l'absence de dates à certains moments a pénalisé notre comptabilité et altéré parfois notre bonne humeur (certaines dates prévues sont tombées faute d'investissement des personnes qui étaient censées introduire notre dossier auprès des mairies concernées, il va falloir être plus autonomes encore). Par contre, les solutions imaginées par Xavier ouvrent des possibilités de jouer au chapeau tout en gardant le cap budgétairement et cela va dans le sens d' une plus grande autonomie: plus besoin d'envisager le contrat comme seule solution viable budgétairement parlant. En outre, certaines pistes sérieuses en Aveyron, laissent présager des possibilités intéressantes pour notre saison prochaine. Artistiquement parlant, le spectacle continue à mûrir et il devient pour nous de plus en plus juste, le public, lui, est souvent conquis.
Le gros morceau qui arrive déjà (je ne pensais pas si tôt) est le souhait d'Ysaline d'intégrer une école en vue d'y préparer son brevet, puis un bac, avec bien sur, un programme d'étude ciblé sur la musique et la composition (elle souhaite faire un métier en tant qu'auteur-compositeur). Elle a beaucoup changé ces derniers temps, tout en restant fidèle à ses talents, et elle désire maintenant continuer son chemin, plus autonome et plus engagée seule dans ses choix.... "Magnifique!Mais il va nous falloir étudier cet hiver les possibilités pour toi, en internat de surcroît, le coût que cela implique pour nous, et les possibilités pour toi de venir nous rejoindre quand nous sommes en saison..." Pas simple. Nous avions tout juste acheté la petite Caravette, répondant rapidement à la nécessité de son intimité, nous étions entrain de tenter de résoudre les problèmes liés à l'absence de chauffage dans la Caravette, quand soudain elle nous annonçait son désir de partir.... Aïe, aïe, aïe, quelqu'un aurait-il le mode d'emploi, ou tout au moins l'ustensile qui permettrait de freiner la croissance rapide (parfois très rapide) de l'enfant devenu subitement jeune adulte. Et Mado (11 ans) de surenchérir: "Et moi? C'est quand que je pourrai avoir ma chambre? Est-ce que quand Ysaline ne sera pas là, je pourrai utiliser sa caravane?". AU SECOURS, c'est où qu'il est le bouton pause? Oh! Mon Dieu, qu' elle est déjà loin, très loin notre petite semaine de "vacances" à Portiragnes.
Bref une saison 2013 satisfaisante et prometteuse pour notre spectacle, un hiver qui s'annonce assez éprouvant, même si, l' accord des Toziels pour que nous restions durant tout l'hiver, va certainement nous aider au niveau de la gestion de notre fatigue. Voilà pour le bilan que je souhaitais rédiger depuis un certain temps déjà, sans en avoir la possibilité. Je vais pouvoir bientôt passer au chantier de la Caravette, je ne manquerai pas de joindre des photos, j'espère obtenir un résultat probant.
dimanche 10 novembre 2013
Tressere dernière station avant le terminus...
Le village est joli et agréable. Nous monterons le chapiteau dès le lendemain, profitant d'une accalmie dans ces régions où les vents soufflent fort. Petit moment en terrasse avec le journaliste de l'Indépendant (Bernard) que j'apprécierai particulièrement. Bernard est motivé, curieux et attentif aux réponses (ce n'est pas toujours le cas des journalistes). Donc un moment de rencontre chouette sur la terrasse de l'épicerie du village.
Le monde sera venu nombreux grâce à la douceur des conditions météorologiques, il fait environ 27°, exceptionnel, alors que l'on est déjà fin octobre. Ne rencontrant aucun problème du côté du montage du chapiteau, j'irai couper des citrouilles avec Mado au cours d'une animation et avec les habitants mobilisés pour la fête.
Nous donnerons deux représentations de notre spectacle. La première sera catastrophique, le bruit de la fête est bien trop fort pour nous permettre de jouer dans des conditions acceptables. Xavier ira d'urgence en informer les organisateurs, qui mettront tout en œuvre pour nous préserver au maximum du bruit autour, lors de notre deuxième prévue à peine 90 minutes plus tard. La deuxième sera très bonne, "Ouf! Nous terminerons la saison sur une bonne impression...". Merci à toute l'équipe de Tresserre!
Déjà, la fête est finie, il nous faut démonter le chapiteau et prendre bientôt la route pour notre retour aux Toziels. Nous sommes contents de notre travail, et nous pensons avec bonheur aux amis que nous allons bientôt revoir et que nous avions quittés il y a déjà 6 mois... Je pense: "Il va me falloir écrire mes multiples articles en retard...". Dans le repos de notre installation aux Toziels, voilà, j'y viens.
La mer!!! La mer!!!
Au bout du chemin, la côte de Portiragnes |
Le matin même profitant du calme de la roulotte, je m'étais échappée à dix mètres avec ma tasse de café, et j'observais avec calme et immobilité, les grues venues se poser en face, le vent dans les roseaux, le calme des eaux tranquilles, les crabes venus me saluer (je suis cancer), avec sur les genoux ma petite Charlotte (le chat) venue me rejoindre pour ce moment de doux ronronnement. Le murmure du vent par vagues successives, et les vagues au loin murmurant au vent , les deux mélodies s'unissant en une douce berceuse harmonieuse. Pur bonheur!
Mes amis les crabes au petit matin |
Le convoi commence à être impressionnant... |
Je suis un p(n)eu crevée, mais l'Univers fait bien les choses...
Nous avions l'objectif de nous reposer quelques jours avant de prester notre dernier contrat de la saison à Tresserre, et nous avions choisi pour nous dépayser un peu et nous vider la tête de poser le convoi près de la mer. Les enfants étaient contents à cette idée, de plus, Mado allait fêter tout bientôt son 11 ème anniversaire dans la douceur probable de la région et la joie de sauter à chaque nouvelle vague.
Quand soudain, alors que je longe sur l'autoroute la bande de droite qui est en plein travaux, je sens mon véhicule légèrement mais brusquement déporté. "Cela doit être le vent", je regarde dans mon rétroviseur, constatant qu'il n'y a pas de vent, et je vois une épaisse fumée blanche s'échappant à l'arrière de mon véhicule tracteur.-"Merde! J'ai dû péter le moteur...". La fumée se dissipe et je constate immédiatement qu'un des pneus, de la caravane tout nouvellement acquise, vient d'exploser. Je roule sur la jante. Je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence, et j'appelle Xavier à la rescousse. Celui-ci me dira plus tard qu'il venait de s'arrêter sur l'aire de stationnement juste après, car il avait senti une odeur de brûlé et voulait vérifier ses propres pneus (ce n'était là que l'odeur de fumée d'un feu que quelqu'un avait allumé dans un champ non loin de l'autoroute!). Xavier me rejoint en 4x4, et constate que notre cric ne fonctionne plus. Les ouvriers qui travaillaient sur la voie, m'ayant vu, se mobilisent pour nous, et fermeront la voie jusqu'à notre convoi, nous mettant ainsi immédiatement en sécurité (Merci Manu et ses collègues!). Ensuite, l'un d'eux nous escortera jusqu'à une petite aire à la sortie de l'autoroute (j'ai crevé à 200 mètres de la sortie). Il nous emmènera jusqu'au fournisseur de pneus le plus proche. Là, malheureusement nous apprendrons que les pneus de la Caravette sont rares et qu'il nous faudra les commander. Le garage qui les commandera est à quelques kilomètres dans la ville de Millau. Nous devrons donc patienter une petite semaine sur place.
Là dessus, Xavier téléphone à un des membres du conseil municipal de la Couvertoirade, devenu un ami, celui là même qui nous avait fait venir jouer durant l'été. Il se trouve qu'il est justement au Caylar, le village où nous sommes coincés, à une petite dizaine de kilomètres de la Couvertoirade. Dans les trois minutes Calou, notre ami, s'était déplacé pour nous, et nous organisait un séjour VIP, au parking de la Couvertoirade (eau à volonté, accès aux douches, électricité branchée par lui même en grimpant sur les murs des toilettes, et chauffage prêté par Jean-Yves un autre ami-commerçant pour palier aux grands froids des plateaux du Larzac).
Nous irons donc manger les crêpes merveilleuses au restaurant de Manu, nous bénéficierons de la machine à laver d'Armelle pour le linge, Ysaline n'aura pas froid grâce à Jean-Yves, nous irons revoir nos amis Jean-Yves et Karen les potiers pour un petit souper chez eux, et nous aurons l'occasion de recroiser Céline, Paulette, Richard et les autres, ce qui fit plaisir à tout le monde. Xavier et moi avons même pu nous promener, regarder les étoiles, et cela sans nos enfants, les sachant en sécurité aux roulottes. Des vrais petites vacances quoi!
L'Univers faisant toujours bien les choses, alors que nous étions, Xavier et moi, assez éprouvés par les semaines de travail et de difficultés rencontrées au cours des dernières semaines en Aveyron, voilà, que nous avions, grâce à la providence de cet incident heureux, une occasion inespérée de repos pour tout le monde. Ysaline, Mado, Gaspard, Erwenn, retrouvaient un peu de légèreté, et Xavier et moi, un peu de temps pour nous-mêmes. Le temps du repos, de la non-action, du recentrage, bref le temps où l'on inspire et l'on se gonfle les poumons de l'air nouveau et vivifiant du Larzac.
Nous sommes repartis regonflés et reposés, tout comme nos pneus neufs sur la Caravette, avec le sourire aux lèvres de nos amis, et nous avions même encore l'occasion de faire une courte halte à la mer... Dans le camion, je fredonnais en moi-même: "La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs...
X comme dans Xavier XXL...
Place Saint Jean à Villefranche, nous jouerons à côté de kiosque |
Place des Arcades en plein travaux : Certains commerçants sont mécontents |
L’opération c’est avérée payante. D’une part 21 commerçants ont répondu à notre requête et ont ainsi publié une publicité jointe à notre gazette. Le bénéfice équivalait à 75% d’une représentation payée. De plus les commerçants s’étant impliqués, se sont mobilisés pour nous amener du public, ce qui pour nous « gens de passage », constitue une aide précieuse. En outre, cela a créé une synergie intéressante entre habitants (consommateurs), les artistes de passage que nous sommes créant une animation, et le soutien du commerce local (les petits commerces étant privilégiés dans notre démarche). Il y eut même des remerciements chaleureux et des rencontres authentiques, chargées parfois d’émotion avec certains de ces commerçants (je salue au passage les restaurateurs de « l’Anvers du décor » et le vendeur de chapeau « Happy tête », je remercie tous les autres de nous avoir soutenu). Nous aurons, in fine, joué la première devant 11 personnes, la seconde devant 50 personnes et enfin la troisième nous devrons refuser du monde : le chapiteau était rempli comme un œuf (90 personnes). Le public conquis et généreux: nous aurons donné trois représentations pour un prix équivalent à un peu plus de deux, sous contrat.
Et pendant que les uns bossent dur, les autres se prélassent avec délectation |
Xavier XXL en plein travail de communication.(On peut deviner la naissance de son front large et intelligent) |
lundi 4 novembre 2013
Quand le mal est fait.
Certains auront sans doute remarqué l’absence soudaine de mon article, posté le mois dernier sur la Gazette (« Propriété quand tu nous tiens… »). S’il m’avait fallu cinq jours de réflexion pour le publier car il impliquait deux de mes amis proches, il me fallut à nouveau trois jours pour le retirer car j’avais estimé l’article intéressant, suffisamment en tout cas pour le rendre public. Mais voilà, la manière dont cet article avait été écrit impliquait de façon directe, sans doute trop, deux de mes amis, et à la lecture de celui-ci, j’apprenais (par ma fille) que mon article avait fait souffrir non seulement les personnes directement impliquées dans l’histoire (ça je m’en doutais), mais par l’effet « du battement d’ailes des papillons », il avait également fait souffrir à l’exponentielle des personnes proches mais pourtant extérieures au récit.
lundi 26 août 2013
Pause et retour...
jeudi 4 juillet 2013
Séjour à Montségur
Le vendredi soir arrive, et nous attendons le public, malheureusement malgré les affiches posées dans les villages alentours, les multiples passages avec le 4x4 pour annoncer le spectacle à l’aide de nos hauts parleurs, et les passages à la criée dans le village, nous devrons annuler, nous n’aurons qu’un couple venu de Savoie… Ils passeront la soirée avec nous et apaiseront un peu la frustration de n’avoir pas joué et la tristesse de se sentir bien seuls… Le lendemain samedi nous jouerons sous le soleil, devant 23 personnes… Le public est ravi et même si nous n’entrons toujours pas dans nos budgets, nous sommes heureux de pouvoir montrer notre travail. Le dimanche, nous craignons le pire car dès le matin la température est très basse (moins de 10 degrés) et une petite pluie fine s’est mise à tomber toute la journée, dans des conditions dignes d’un mois de Novembre, nous avions peu d’espoir de voir du monde se déplacer… Nous aurons, malgré tout, 30 personnes, encore trop peu pour que nous puissions souffler sur le plan financier, mais le bouche à oreille semble bien fonctionner autour du spectacle, ce qui est plutôt rassurant sur le plan artistique.
Nous repartons donc de Montségur, et nous quittons les amis, du « Bitropot » petite épicerie et lieu de restauration, venus partager le souper avec nous la veille de notre départ, nous quittons aussi Christine, Jérome (forgeron) et leurs enfants qui occupent une maison à l’entrée du village et qui vivent de leur commerce de vente d’objets médiévaux… Nous devons nous rendre au Bar à bla bla, où nous sommes attendus pour jouer le week-end suivant. Nous entamons la descente vers Lavelanet, pour prendre la direction de Toulouse, le bar associatif se situe à 30 kilomètres de la ville rose.
Nous nous arrêterons sur l’aire de parking de Saverdun, pour éviter la fatigue et permettre à chacun de se coucher tôt, nous terminerons le peu de route le lendemain et mieux reposés après les excès de la veille au soir, nous avions été nous coucher à trois heures… Eh ! Oui, difficile parfois de se quitter…
dimanche 16 juin 2013
Bonnefoy, bilan mitigé
Aire de stationnement de Saverdun en Ariège |
Notre installation dans les jardins de Bonnefoy |
un hippocampe cracheur de feu de la compagnie Akouma |
Les petites vieilles du parc prennent le frais sous la glycine |
Le parc s'illumine au soir venu... |
le bassin s' allume de petits photophores... |
L'hippocampe crache des feux de joie |
Et la magie de la nuit opère sur le public conquis... |
Dure, dure... La réalité de Steve et Laura
mercredi 12 juin 2013
Une rencontre: Arnaud dit "bouclette"
Arnaud à l'entrée de son camion |
Arnaud |
Face à l'entrée le plan de travail de la cuisine |
A droite, l'espace salon: les banquettes en "u" autour de la table |
A gauche de l'entrée, un espace douche |
Au fond à gauche le lit |
Demain, en route pour les jardins de Bonnefoy, et ça tombe bien, car nous venons d'avoir la visite cordiale mais non moins ferme des gardiens du parc et nous devons dégager... Eh! Oui, certains partent, d'autres arrivent, mais que l'on ne s'inquiète pas, nous ne laisserons aucune trace de notre passage... trop soucieux de laisser une Terre propre.