La note de l'écrivain

Le rêve c'est bien, mais la réalité est plus nuancée, plus complexe, terreau du meilleur parfois du pire. L'histoire humaine est jalonnée de rêves aux allures de cauchemars..

Le voyage que notre famille entreprend permet sans nul doute d'être témoins privilégiés de faits souvent ignorés ou mal évalués. Quand on vit, comme le plus grand nombre, abrité par quatre murs et un toit, on a parfois peur mais on suppose que le danger ne passera pas la porte, préférant regarder par la lorgnette (le petit écran) ce qui se passe au-dehors. Le danger n'est pourtant pas dans la réalité, mais dans le fait de ne pas vouloir la voir, où d' en nier une partie, car elle n'est ni bonne ni mauvaise, elle est ce qu'elle est.

Notre gazette s'invite dans vos boudoirs chaleureux, petit moment de pause, réflexions, idées, impulsions et initiatives pour que résolument attentifs, nous nous souvenions que notre humanité tient dans notre faculté à rêver et notre capacité à transformer nos rêves en réalité. Pour le meilleur et le meilleur!

mercredi 19 décembre 2012

C'est la fin!


Voilà... On savait déjà « qu' on irait tous au Paradis », puis on a su « qu' on irait tous à Torre Molinos », et maintenant on sait qu'on doit tous aller au Bugarrach... Car oui, une fois de plus c'est la fin... Et j'espère bien que cette fin là sera la bonne, car cela faisait quelques temps déjà que ça n'en finissait plus de finir...

On avait déjà eu la fin de Jésus- Christ, on avait eu la fin des hérésies, on avait eu la fin du communisme, on avait la fin de la métallurgie, la fin de la Yougoslavie, la fin de Khadaffi, la fin de Saddam Hussein, la fin du deuxième millénaire, la fin des 35 heures, la fin dans le monde (Ah ! Non, pardon : ça c'est la faim et c'est pas fini!), la fin des Cathares, la fin du redoublement, la fin qui justifiait les moyens, la fin des accords de paix, la fin de Sarkozy, la fin des ceintures de sécurité seulement à l'avant, la fin de la retraite à 65 ans et puis la fin à 60 ans, la fin du CDE, la fin de nos relations, la fin des haricots, la fin des privilèges, la fin des libertés, la fin du nucléaire (en cours), la fin des négociations, la fin du cesser le feu, la fin médicalement assistée, la fin de l'état de paix, la fin d'Arcelor Mytal, la fin tragique de Lady Di, Michael Jackson et tous les autres, la fin des dinosaures, la fin du néolithique, la fin des rides disgracieuses, la fin de la cellulite, la fin des cheveux blancs et des dents jaunes, la fin des maux de gorges et des ballonnements, la fin des congés payés (pas encore, mais bientôt!), la fin du pétrole, bref... la fin quoi !

Alors, j'ai décidé d'anticiper et de me faire ma petite fin à moi toute seule : je me suis choper une petite crève, qui me donne un peu l'impression que je vais mourir, et comme le virus est tenace, j'en ai au moins pour trois jours, ce qui devrait m'amener tout doucement au 21 décembre, tout en entretenant le suspens d'une fin prochaine et annoncée... Je trouve en effet beaucoup plus drôle de mourir seule qu'en tir groupé, car vraiment, quel manque d'originalité que de vouloir mourir tous ensemble, puisque je rappelle que cela vient de se faire avec Sarkozy « Tous ensemble » et cela a, par ailleurs, montré ses limites (y' en a qui participent à l'effort et qui crèvent, pendant que certains autres en réchappent). De plus, il y a longtemps que je nourris l'intuition que le fameux « tous ensemble » a tendance à nous distraire de nos responsabilités individuelles...

Ainsi donc, je souhaite vivement qu'on en finisse une bonne fois pour toute, et ce n'est jamais que la cent quatre vingt troisième fin du monde, et pour en finir, je m'annonce la fin des bons sentiments pour que chacun individuellement puisse travailler sur un vrai début (Enfin!)... Je propose que l'année 2013, qui débute justement après la fin, soit, pour une fois, l'année du « chacun pour soi » (vive l'égoïsme) et que chacun, donc, prépare sérieusement l'avènement d' un monde du début, où tout serait toujours à commencer... Et s'il faut un titre sensationnel, je propose "Avènement" au lieu du très anxiogène "Apocalypse".

Et pour impulser la dynamique, je commencerais par le commencement : « Au commencement, il y avait un homme et une femme... ». (Encore à créer et ce n'est jamais que la première phrase, mais bon, contrairement à certaines fausses fins, c'est un vrai début !...) A méditer, un petit peu tous les jours jusqu'au 22...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire